A propos de ...

... l'atelier

L’atelier, situé à Paris 17°, a été créé en 2004 par Valérie Hayat, diplômée d’Etat, pour y restaurer des céramiques de toutes époques (archéologique, historique, contemporaine) de toutes natures (porcelaine, biscuit, faïence, terre cuite, grès…) et de toutes appartenances (musée, marchand d’art, collectionneur, particulier).

... le domaine d'expertise

Valérie Hayat, diplômée d’un master en « Conservation-Restauration des Biens Culturels » de l’université Paris 1, ainsi que de l’école du Louvre, met ses compétences et son expérience à votre service pour vous conseiller au mieux sur la conservation de votre objet.

Depuis 20 ans, elle travaille pour les institutions publiques (Musée du Louvre au département des arts de l’Islam, Musée National de la Céramique à Sèvres, Musée National de Malmaison à Rueil Malmaison, Musée de la Marine à Paris …) ; elle travaille également pour une clientèle privée de collectionneurs, antiquaires et particuliers.

Le Métier

La restauration d'objets d'art est un vieux métier qui vise à conserver dans le temps un objet altéré. Les techniques actuelles, contrairement à celles d'autrefois, permettent de reconstituer l'objet tout en veillant à sa bonne conservation dans le temps. Les méthodes et matériaux sont choisis selon les principes déontologiques de la profession afin de respecter l'intégrité de l'objet et ainsi assurer sa pérennité. Selon l'objet, selon la clientèle, plusieurs degrés d'intervention sont proposés, de la plus minimaliste à la plus interventionniste.

La Conservation

La conservation est le premier niveau d’intervention et est indispensable à la survie de l'objet. Elle a pour but de reconstituer le bon état structurel de l'objet ; elle ne prend pas compte l'aspect esthétique. Cela peut être :

Un nettoyage, une dérestauration (élimination d'agraphes).
Une consolidation structurelle, un collage de fragments.
Un comblement de lacunes pour retrouver le volume.
Un conseil sur les conditions de conservation de l'objet.

La Restauration

Une fois les interventions structurelles réalisées, la reconstitution esthétique peut être considérée, souvent nécessaire à la bonne lecture de l'objet. Plusieurs degrés d'intervention esthétique sont à envisager :

"Archéologique" : elle se pratique généralement sur les objets archéologiques. La reconstitution est essentiellement structurelle ; les fractures ne sont pas dissimulées ; la plupart des lacunes sont comblées et teintées mais restent apparentes.
"Muséale" : elle se pratique sur les objets de musée. L’intervention esthétique doit être minimaliste de façon à retrouver la lecture originale de l’objet tout en conservant visible les accidents. Par exemple, une assiette sera restaurée sur la face et non sur son revers. Le parti pris fait l’objet d’une concertation entre le conservateur et le restaurateur.
"Illusionniste" : elle se pratique essentiellement sur les objets de particuliers, marchands, collectionneurs. L'objet retrouve son état d'origine, les accidents sont entièrement dissimulés.